La tentation d'un abandon de poste qui assure le paiement de l'Allocation d'aide au retour à l'emploi ( ARE) , par Pole Emploi une fois le licenciement prononcé, est certes très répandue, mais ce ne sera plus le cas dans quelques temps.
En effet la LOI du 21 Décembre 2022 portant mesures d'urgence relatives au fonctionnement du Marché du Travail en vue du plein emploi a prévu quelques changements .
Notamment une présomption de démission du salarié en cas d'abandon de poste, ce qui aura pour effet de le priver des allocations chômage.
Les modalités d'application de l' article du Code du Travail, doivent être précisées par décret.
Ce texte n'est pas encore applicable, le Décret d'application n'étant pas encore promu.
Par ailleurs cette présomption simple pourra toujours être contestée devant le conseil des Prud'hommes.
Si le salarié gagne l'affaire, le contrat de travail sera rompu et la rupture sera analysée comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Le salarié pourra donc bénéficier de l'Allocation Chômage, s'il remplit les conditions nécessaires.
Dans tous les cas, quitter son emploi doit être le fruit d'une réelle réflexion. Il ne faut pas agir dans la précipitation, mais il est préférable d'être accompagné par un avocat qui vous expliquera et réalisera pour vous les actions à mener.
Le Cabinet BERNABE à Paris spécialisé dans le Droit du Travail répondra à toute vos questions.